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Nous débutons l’écriture pour des raisons qui nous sont propres et qui sont peut-être amenées à évoluer : être publié dans une maison d’édition, nous publier nous-même, écrire une nouvelle pour notre famille, pour notre enfant, écrire pour le plaisir d’être lu, ou simplement pour que notre univers et nos personnages prennent vie.

Certains d’entre nous décideront de le partager en public, d’autres de le garder dans leur jardin secret.

J’ai commencé à écrire pour le plaisir de voir mes personnages évoluer dans un monde que j’avais entièrement créé, avec ses lois et ses propres systèmes politiques. Tout cela m’a dirigé vers la fantasy et l’idée d’une trilogie, même si mes projets ont évolué au fil des mois.

Une partie de la réalité


De prime abord, l’écriture peut paraître relativement simple, « il suffit de s’asseoir et d’écrire ! », alors nous écrivons pour former des mots, des phrases puis des paragraphes. Mille puis trois mille mots filent sur notre logiciel de traitement de texte, nous sommes fiers du travail accompli et nous éteignons notre ordinateur. À notre retour, fichtre, le « tampon mémoriel » qui s’occupe de notre texte s’est effacé, et tout est à revoir.

Cette phrase n’est pas correcte, ce mot ne convient pas, mais cette tournure alors… ! Comment ai-je pu écrire une telle chose ? On m’a forcé à ne le faire, ce n’est pas possible. Lors de la correction, on se rend compte qu’on fait des fautes, qu’on mélange les temps et qu’un de nos personnages (celui que nous préférons, pour ne rien arranger) ne peut décemment pas parler comme cela.

Lorsqu’on se lit une nouvelle fois, on remarque que l’intrigue ne mène nulle part. Pourquoi va-t-il chercher des pommes au juste, et pourquoi ce dialogue dans la fromagerie prend-il autant de place ?

L’image pourtant claire qui germe dans notre esprit est décousue sur le papier. Il nous est même parfois impossible de retranscrire fidèlement ce que nous imaginons, malgré plusieurs essais. La tonalité ne va pas, l’écriture n’est pas assez ciselée, on se perd dans nos propres phrases, certains détails n’ont pas d’intérêt…

C’est très frustrant.

Une bonne nouvelle ?


Oui ! En commençant l’écriture, nous sommes « débutants » ; quelqu’un qui vient à peine de débuter peut-il espérer écrire comme nos plus grands auteurs ? Si l’on peut concéder qu’il existe de rares auteurs qui en sont capables pour éviter les généralités, ce ne sera pas le cas de la grande majorité. Nous n’aurons pas d’autres choix que de passer par la case de l’apprentissage, qui brisera notre égo et nos rêves d’histoires légendaires sur lesquelles nous endormir.

Gardons en tête que l’écriture est un sport, comme le handball, le tennis ou l’aquaponey. Les premières séances seront douloureuses ; on traversera des lignes qu’il ne faut pas franchir, on frappera la balle deux fois alors que c’est interdit, nos revers donneront l’impression que nous visions la tôle brûlante ou le soleil.

Il faut persévérer pour s’améliorer.

Chaque minute dédiée à l’écriture permet de progresser.

C’est une notion que je trouve importante à comprendre, la plus essentielle à mon goût, mais elle n’est pas complète. Une phrase plus exacte serait celle-ci :

« Chaque minute dédiée à des activités connexes à l’écriture et à l’écriture elle-même permet de nous améliorer. »

Qu’est-ce que cela veut dire ?


Qu’il ne faut pas s’en vouloir si nous passons une journée à lire, ou à faire du worldbuilding plutôt que d’écrire. Qu’il ne faut pas se dire que nous n’avons rien fait si nous n’avons pas écrit une ligne aujourd’hui. (Et pourtant, je suis partisan des sessions d’écriture journalières !)

Imaginons que vous rentrez du travail, et que sentimentalement parlant, votre journée a été surchargée. L’écriture est un passe-temps qui demande une certaine disponibilité émotionnelle, mais si nous l’avons épuisée au cours de la journée, que faire face à cette page qui ne demande qu’à être remplie ?

Au lieu de finir frustrés,

Pourquoi ne pas lire un livre ?

La lecture est un passe-temps élémentaire lorsque nous écrivons, car elle nous permet de visualiser le style d’auteurs très différents, de repérer des constructions qui marchent, de comprendre pourquoi nous nous attachons à un personnage…

Pourquoi ne pas lire des articles de blogs d’écriture ?

Il peut être intéressant d’écumer les articles de blogs de divers auteurs pour rassembler des connaissances rapidement quand nous débutons. Grâce à leur vécu résumé, nous apprendrons de nombreuses choses auxquelles nous n’aurions même pas pensé. Lisez ces conseils, tout en prenant un certain recul.

Pourquoi ne pas écouter des podcasts ou regarder des vidéos ?

De nombreux auteurs ont créé des podcasts ou des vidéos pour vous permettre d’apprendre les ficelles de l’écriture. Si vous êtes plus sensibles à ces plateformes-ci, je vous encourage à les écumer.

Malgré tout,


Rien ne remplace l’écriture pure. Je vous encourage à écrire pour progresser autant que vous le pouvez. Croyons en nos capacités et en nous-mêmes car nous sommes la seule personne capable de terminer nos romans.

Pour terminer,


Les articles de ce blog ne reflètent que mon opinion sur cette agréable passion que nous partageons. Ils ne constituent pas une réalité intangible, je ne suis pas objectif et je n’ai pas la plus grande des expériences en écriture, gardez-le en tête.

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