Qu’est-ce donc que Scrivener ?
Scrivener est un logiciel développé par Literature & Latte et vendu au prix de soixante dix euros (70€).
J’ai acheté Scrivener l’année dernière et j’en suis satisfait. Le logiciel tient ses promesses, même si je trouve que le prix est élevé. Scrivener est commercialisé en licence unique :
— Pas besoin de payer tous les mois, mais cela ne concerne que Scrivener 3 et ses futures mises à jour. Si les développeurs sortent une version 4, vous devrez repasser à la caisse !
L’interface de Scrivener
Ci-dessus, on peut voir que l’interface est en franglais. Le langage est paramétrable dans les options, mais la traduction ne traduit pas entièrement le logiciel. Par exemple, les titres de dossiers à gauche restent en anglais. Ce sera le cas pour les différentes options de création (novel, novella, article de journal…) que Scrivener propose au début de chaque projet.
On peut également partir d’une page blanche, pour démarrer selon notre envie.
La vue générale de l’un de mes projets, chacune de mes feuille y est présentée en forme de fiche. On peut observer que j’ai choisi de découper mon roman en plusieurs chapitres (qui sont eux-mêmes découpés en trois scènes).
C’est une façon de faire comme une autre. Il est également possible de créer des dossiers pour chaque chapitre et créer des sous-dossiers pour chaque scène.
L’interface d’écriture
Voici l’interface à laquelle vous aurez affaire la plupart du temps, (notez que j’ai choisi un thème sépia, mais que de de base il est blanc).
Scrivener permet de modifier notre ébauche à volonté, comme dans n’importe quel autre logiciel de traitement de texte ; il propose plusieurs outils d’écriture basiques comme surligner un passage important, mettre en gras un morceau de paragraphe qui nous gêne, écrire les pensées du personnage en italique ou souligner un titre de chapitre.
La barre de synopsis et de notes
Vous pouvez cliquer sur l’icône « i » en haut à droite de l’écran (en bleu) pour dérouler deux blocs : Synopsis et Notes. Leur nom dévoile leur utilité, il vous sera possible d’accoler votre synopsis et vos notes juste à côté du corps de texte et de les avoir constamment à l’oeil. Cela permet de ne pas passer par un logiciel tiers, et de ne pas forcément encombrer son texte de notes entre paranthèses, en gras, ou en rouge pétant.
À gauche, on observe de nombreux dossiers : personnages , lieux, notes, recherches. En effet, vous pouvez créer plusieurs dossiers, choisir leur icône, leur utilité, ce qui vouspermet de regrouper toute une catégorie dans un même endroit. Les méthodiques apprécieront.
Astuce : Scrivener enregistre tout ce que vous écrivez dès que…. vous l’écrivez. Il n’y a pas besoin de sauvegarder votre document toutes les cinq minutes, c’est automatique !
Le dossier de personnage
Voici l’onglet « characters » dans le dossier de mon manuscrit, là où je regroupe les fiches de mes personnages.
Vous pouvez évidemment renommer chacune des feuilles au nom de vos personnages, mais également utiliser d’autres dénominations comme « Toile d’opposition », le nom d’une méchante armée que votre héros aura à affronter à la fin de votre roman…
Lorsque j’ai créé ce nouveau projet, j’ai choisi l’option « Novel » ; c’est elle qui m’a organisé le roman en deux parties, mais également l’espace des personnages, des notes, des recherches ect. Vous pourrez refaire la même chose sans problème.
Astuce : Vous pouvez voir un dossier « trash », tout en bas de l’organisation des dossiers. Sachez que tout ce qui y est envoyé est conservé, donc pas de panique.
Voici une fiche de personnage créée automatique par Scrivener (c’est la raison pour laquelle tout est écrit en anglais). Je vous conseille de de la créer vous-même et de l’étoffer davantage même si cela reste une bonne base.
L’onglet projet
L’onglet « objectif du projet » est intéressant : il vous permet de définir vous-même un nombre de mot cible par session d’écriture ou pour votre roman entier.
À gauche, vous pouvez voir que j’ai édité mon nombre de mot cible à 70 000 mots.
À droite, vous pouvez observer la barre supérieure de l’interface de Scrivener et mon objectif qui s’affiche suite à ma modification.
8 970 / 70 000 mots | 355 mots
8 970 est mon nombre de mots écrit,
355 est mon nombre de mots écrit pour cette session.
Pour ceux qui apprécient suivre leur progression visuellement, cette fonctionnalité est très utile, mais gare à ne pas loucher dessus toutes les trois minutes pour surveiller votre compteur !
Dans l’onglet « projet » vu précédemment (là ou nous sommes allés chercher « Objectifs du projet »), vous avez également la possibilité d’aller consulter vos statistiques :
—Fréquence des mots utilités
— Temps de lecture
—Nombre de pages
—Longueur moyenne des phrases, paragraphes
—Nombre de mots et de caractères (avec et sans espaces)
Toujours dans l’onglet « projet », vous avez également la possibilité de retrouver votre historique d’écriture, jour par jour et mois après mois (oui, ce projet date un peu !). En bas à gauche, le logiciel vous indique qu’il est possible d’exporter votreprojet.
Et en parlant d’exportation…
Comment exporter son projet ?
Vous pouvez exporter vos fichiers en format .odt (donc en fichier lisible par word), sans aucun problème.
Attention /!\ : Pour pouvoir exporter tous mes chapitres, je dois au préalable sélectionner mon dossier brouillon, donc revenir sur l’interface générale des feuilles, car il s’agit du répertoire de tous mes chapitres.
Si je sélectionnais directement un chapitre, Scrivener ne m’exporterait que le chapitre en question. On remarque aussi que mon onglet « Recherche » est un répertoire indépendant, donc je devrais réitérer l’opération en sélectionnant « Recherche » si je souhaite exporter ma feuille « Jones ».
Peut-on intégrer Antidote à Scrivener ?
Un dernier point important : je n’ai jamais réussi à lier Scrivener à Antidote sur windows 10. Le site (← clique ici) d’Antidote mentionne seulement MacOS.
J’espère que cette présentation vous aura aidé à discerner les quelques points intéressants de Scrivener !
Scrivener est-il abordable ?
Depuis que je l’ai acheté, à cinquante trois euros (53€), les tarifs de Scrivener ont augmenté considérablement : soixante dix (70€) à l’heure ou j’écris cet article. Malgré les points forts de Scrivener, cela reste quand même un investissement conséquent, qui sera rentabilisé seulement sur le long terme.
Pour résumer
Je vous conseille donc de continuer à écrire sur Microsoft Word, OpenOffice ou tout autre traitement de texte si vous débutez l’écriture. Malgré ses qualités, Scrivener reste quand même un investissement et il vaut mieux écrire depuis un certain temps pour être certain de rentabiliser son l’achat !